À Propos

En tant que créateur déjà bien établi, Richard est reconnu pour sa gamme unique de céramiques. Il travaille exclusivement dans le Raku depuis 1984. Julie a été créatrice de textiles fait main de 1981 à 1994, puis elle a travaillé dans le développement des arts et métiers d’art avant de rejoindre Richard en 2006 dans son atelier en Cornouaille, Angleterre. Ensemble, ils ont lancé les Goodwin-Jones Ceramics. Ils s’installent en 2008 dans le nord-ouest de la Bretagne, près de la magnifique côte de Granit Rose dans les Côtes d’Armor, et Julie se concentre maintenant sur le design et le développement de leur travail. Ensemble, ils ont lancé Goodwin-Jones Raku en 2009 en Bretagne.

Le travail de Richard et Julie s’inspire de couleurs et de textures vues dans les ports et les chantiers navals ainsi que le long de la côte de Bretagne et de Cornouaille. Ils aiment surtout photographier les anciens bateaux de pêcheurs, pleins de caractère avec leurs coques rouillées, ou leurs peintures colorées et vieillies. Ils appliquent ensuite ces recherches dans leur travail en studio lors du développement de nouvelles pièces. Richard utilise la technique très particulière du Raku afin de tenter de reproduire un rendu similaire sur la surface de ces œuvres. Quant aux couleurs qu’ils utilisent, ils travaillent seulement dans une harmonie de blancs, de bleus et de cuivres pour rendre justement cet aspect ancien.

Le Raku est une technique de cuisson d’argile passionnante d’origine japonaise. Richard aime beaucoup cette technique car elle permet de façonner à loisir chaque œuvre, tout au long du processus de cuisson. Il y a beaucoup de possibilités d’interventions manuelles sur les couleurs en fonction des températures et des oxydations. Et pourtant, malgré tous ces choix, le travail du feu contribue toujours à la surprise du résultat final. Il joue avec la créativité. Richard utilise un four à céramique au gaz, fait maison. Il s’agit d’une structure tout à fait unique, fabriquée par Richard en tant que four « temporaire » - mais il est si efficace que Richard l’utilise toujours dix ans plus tard !

Nos céramiques sont finement stylisées et ensemble nous créons des pièces uniques en 3D ainsi qu’une gamme de pièces en 2D encadrées. Toutes nos œuvres sont faites d’un mélange de construction à la main et de moulages car Richard apprécie la flexibilité qu’apporte la construction à partir de plusieurs morceaux d’argile plutôt que de d’utiliser un seul morceau sur un tour de potier. Il a également introduit la technique de coulage en barbotine afin de répondre aux demandes qui ne cessent d’augmenter.

Pour résumer le mode de cuisson, les pièces vernies sont chauffées rapidement jusqu’à 1000°C environ. Elles sont ensuite prudemment défournées incandescentes. Utilisant de longues pinces en métal et portant des gants en cuir épais, Richard sort chaque pièce du four pour la déposer sur un lit de matériaux combustibles (de l’herbe coupée et séchée, du papier, des feuilles, des copeaux de bois etc.). Les pièces sont englouties par les flammes avant d’être rapidement recouvertes par un grand couvercle en fer afin de réduire l’apport d’oxygène. La chaleur et la fumée pénètrent dans l’émail et l’on obtient les belles craquelures noires et enfumées qui sont si caractéristiques du Raku.

On préfère créer des formes simples afin de se concentrer sur les couleurs et les textures imprévisibles du Raku. Les effets finaux peuvent être subtils et discrets ou au contraire, étonnamment riches et spectaculaires. En plus de notre collection principale présentée en ligne, nous créons aussi des pièces exceptionnelles et de plus grande taille. Ces œuvres peuvent être réalisées sur commande ou peuvent être disponibles en tant que pièces d’exhibition. Nous faisons également les marchés de potiers et de créateurs, ainsi que des salons d’art durant toute l’année en Bretagne.

Dans la création et l’agencement de nos œuvres, nous souhaitons transmettre une certaine atmosphère poétique, suggérant la nostalgie du départ, l’attente et la rêverie en bord de mer ou de rivière. Nous trouvons l'inspiration dans les ports et les villages de pêcheurs en Bretagne, ainsi que dans la région de Cornouaille située au sud-ouest de l'Angleterre.